La place d’un indépendant sur le marché de la traduction
- Le 30 janvier 2023
L’Europe est le premier acteur mondial de la traduction et de l’interprétation, avec 53% des ventes.
Même si les britanniques sont leader, la croissance du marché français est plutôt soutenue (627 millions d’euros de CA) grâce à la mondialisation des échanges, les nouvelles technologies qui favorisent la communication, les loisirs ou la formation à l’échelle internationale…
Les entreprises représentent 86% de la demande pour des besoins multiples : brochures institutionnelles ou financières, communiqués, articles, dossiers et lancements de presse, livres blancs, rapports et notices techniques, appels d’offres, contrats aussi bien pour le print ou le web.
Le profil type du traducteur : des professionnels de plus en plus diplômés (en traduction ou sur des métiers connexes), qui ont déjà une expérience professionnelle dans l’enseignement, la formation, l’interprétation, le marketing et la communication.
Le marché tend à se concentrer : les plus grosses entreprises de traduction rachètent celles de taille intermédiaire, creusant un net écart avec les plus petites et faisant pression sur les prix moyens pratiqués. Sur les 13 885 entreprises recensées, 1500 sont des agences.
90% des traducteurs exercent en libéral (EI ou micro entreprise) et expriment des difficultés liées aux revenus insuffisants, au manque de compétences commerciales, à l’isolement et aux volumes d’activités variables (insuffisance d’activité Vs pic d’activité).
Parmi les pistes possibles pour améliorer la situation des traducteurs indépendants :
- Diversifier ses services: correction/relecture, post édition de traduction automatique, localisation, sous-titrage, rédaction, mise en page, terminologie, gestion de projets… En moyenne, un traducteur propose entre 3 et 4 prestations de services.
- Rejoindre une association comme la SFT qui regroupe 1600 membres. Adhérer à la SFT, c’est développer son réseau, gagner en notoriété, en crédibilité et bénéficier de formations et d’accompagnement de pairs.
- Lancer son activité en couveuse d’entreprises pour développer ses compétences d’entrepreneur (notamment commerciales et de gestion), bénéficier d’un réseau complémentaire et garder ses droits pôle emploi le cas échéant le temps de pérenniser son activité et de tester différents services
L’ensemble des traducteurs affiliés à la couveuse Auxime Envolys adhère en parallèle à la SFT pour se donner toutes les chances d’impulser leur activité de traducteur indépendant.
Source : Enquête 2022 de la SFT (Source : Enquête SFT sur les pratiques professionnelles de métiers de la traduction)
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