Après une baisse début 2022, les licenciements économiques et Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) repartent à la hausse : +26% pour les licenciements économiques et + 22% pour les PSE sur les 12 derniers mois (constat au 1^er trimestre 2023).

Les cabinets de conseil en restructuration soulignent que la majorité des plans sociaux sont les conséquences de difficultés économiques, même si certains plans demeurent liés à des réorganisations.

Même s’ils réduisent les coûts de la masse salariale, les PSE coûtent chers.

Sous la pression des pouvoirs publics, les coûts des mesures du plan pourraient augmenter : un meilleur accompagnement, des congés plus longs etc… Sans parler des conséquences du plan qui bouleverse l’organisation et nuit à la dynamique collective. Que ce soit par le PSE directement ou les conséquences d’une démotivation, les entreprises s’exposent à une perte de précieuses compétences pour lesquelles elles avaient investi en termes de recrutement, formation et fidélisation.

Elles risquent également de dégrader leur marque employeur dans le cas d’une reprise sur un marché de l’emploi en tension.

Plutôt que de se précipiter dans des plans sociaux massifs, les professionnels du conseil en restructuration soulignent l’importance d’associer les partenaires sociaux pour une utilisation créative d’outils adaptés tels que la mobilité interne ou l’accord de performance collective.

Sources

https://dares.travail-emploi.gouv.fr/donnees/les-dispositifs-publics-daccompagnement-des-restructurations

https://www.lhh.com/fr/fr/actualite/plan-sociaux-un-traitement-qui-peut-tuer-le-malade/#:~:text=Dans%20la%20crise%20actuelle%2C%20r%C3%A9duire,fatale%20%C3%A0%20beaucoup%20d’entreprises.&text=Les%20cabinets%20de%20conseil%20en,plans%20sociaux%20en%20pr%C3%A9paration%20explose.