Entreprendre après un licenciement économique
- Le 29 octobre 2021
Le gouvernement a mis en place une série de mesures pour prévenir les licenciements économiques (Transitions collectives TRANSCO, activité partielle de longue durée, PGE…). Quand ils sont inévitables, des dispositifs d’accompagnement spécifiques existent, financés par l’Unedic ou l’entreprise: le CSP (Contrat de Sécurisation Professionnelle pour les entreprises de moins de 1000 salariés), les PSE (Plans de Sauvegarde de l’Emploi, pour les entreprises employant au moins 50 salariés qui envisagent de licencier au moins 10 salariés sur une période de 30 jours) et les RCC (Ruptures Conventionnelles Collectives, pour les entreprises de toutes tailles).
Au second trimestre 2021, bien que le taux de chômage soit en baisse pour atteindre le niveau de 2019, le nombre de licenciés économiques augmente.
- A partir de septembre 2020, environ 8000 stagiaires entrent en CSP chaque mois, soit environ 2000 de plus par rapport au rythme antérieur à la crise sanitaire.
- 1041 procédures de PSE ont été initiées depuis le début de la crise du COVID-19 avec 112.669 ruptures de contrats de travail envisagées. Dans près de la moitié des cas, ce sont des entreprises de plus de 1000 salariés.
- Toujours depuis début mars 2020, environ 8.400 procédures de licenciement collectif pour motif économique (hors PSE) ont été notifiées.
Les principaux secteurs impactés ont évolué par rapport à 2019. Alors que la construction est en net recul, l’industrie manufacturière ainsi que les activités spécialisées, scientifiques et techniques (activités de siège social, ingénierie, agences de voyages, agences de publicité…), le transport, les commerces non alimentaires, les activités sportives et l’hébergement restauration sont les plus touchés. Une plus grande part de bénéficiaires est issue de la région Ile-de-France : entre 24 % et 26 % au second semestre 2020. Pour les stagiaires du CSP, deux tendances spécifiques se poursuivent : de plus en plus de femmes (48%) et davantage de personnes très peu diplômées.
Les dispositifs d’accompagnement aux licenciements économiques se doivent de répondre à de nouveaux enjeux, en termes de reconversion professionnelle notamment, tout en maintenant l’incitation à la reprise d’un emploi durable . Parmi les collaborateurs concernés par ces mesures, une petite partie souhaite développer un projet de création d’activité indépendante.
Comment tester un projet entrepreneurial sans perdre les dispositifs d’accompagnement mis en place ? Grâce au CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise) qui permet de tester un projet d’activité sans immatriculer d’entreprise ni remettre en cause sa situation sociale.
Au sein de la couveuse AUXIME ENVOLYS, 22% des affiliés sont en CSP ou en congé de reclassement.
En savoir plus : https://auxime.net/presentation-cape/
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